« Épanchement pleural » : différence entre les versions
(investigations) |
(traitement) |
||
Ligne 129 : | Ligne 129 : | ||
Cette modalité diagnostique est plus sensible pour détecter un épanchement (jusqu'à 3-5 ml de liquide), mais moins utilisé que la radiographie en raison de la radiation et du contraste. Elle permet également d'évaluer le parenchyme pulmonaire et la plèvre pour déterminer la source de l'épanchement, mettre en évidence des loculations.<ref name=":03">{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|prénom1=Tina|nom1=Binesh Marvasti|prénom2=Sydney|nom2=McQueen|titre=Toronto Notes 2018|passage=R22|lieu=|éditeur=|date=|numéro d'édition=34|pages totales=|isbn=|lire en ligne=|auteur1=}}</ref> | Cette modalité diagnostique est plus sensible pour détecter un épanchement (jusqu'à 3-5 ml de liquide), mais moins utilisé que la radiographie en raison de la radiation et du contraste. Elle permet également d'évaluer le parenchyme pulmonaire et la plèvre pour déterminer la source de l'épanchement, mettre en évidence des loculations.<ref name=":03">{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|prénom1=Tina|nom1=Binesh Marvasti|prénom2=Sydney|nom2=McQueen|titre=Toronto Notes 2018|passage=R22|lieu=|éditeur=|date=|numéro d'édition=34|pages totales=|isbn=|lire en ligne=|auteur1=}}</ref> | ||
=== Thoracocenthèse === | === Thoracocenthèse diagnostique === | ||
Elle est utilisée afin d'[[Analyse du liquide pleural|analyser le liquide pleural]]. Attention au risque d'oedème de réexpansion si plus de 1.5L est retiré | Elle est utilisée afin d'[[Analyse du liquide pleural|analyser le liquide pleural]]. Attention au risque d'oedème de réexpansion si plus de 1.5L est retiré! | ||
Indications : | Indications : | ||
Ligne 140 : | Ligne 140 : | ||
*Suspicion de transsudat avec trouvailles atypiques (ex : fièvre, douleur thoracique, asymétrie des épanchements). '''(AMBOSS)''' | *Suspicion de transsudat avec trouvailles atypiques (ex : fièvre, douleur thoracique, asymétrie des épanchements). '''(AMBOSS)''' | ||
Les tests couramment effectués sur le liquide pleural pour déterminer l'étiologie sont une mesure du pH, des protéines, de l'albumine, de la LDH, du glucose, des triglycérides, du différentiel de numération des cellules, de la coloration et de la culture de Gram et de la cytologie des fluides. | Les tests couramment effectués sur le liquide pleural pour déterminer l'étiologie sont une mesure du pH, des protéines, de l'albumine, de la LDH, du glucose, des triglycérides, du différentiel de numération des cellules, de la coloration et de la culture de Gram et de la cytologie des fluides. | ||
Il n'y a pas de contre-indications absolues à la thoracocenthèse, mais il y a une contre-indication relative s'il y a une infection au site de ponction ou si le patient a une coagulopathie. | |||
==== Critères de Light modifiés ==== | ==== Critères de Light modifiés ==== | ||
Ligne 190 : | Ligne 192 : | ||
== Traitement == | == Traitement == | ||
{{Section ontologique | classe = Classe de maladie | nom = Traitement}} | {{Section ontologique | classe = Classe de maladie | nom = Traitement}}Un épanchement pleural asymptomatique ne nécessite généralement pas de traitement lui-même, car il se résorbe généralement spontanément lorsque l'on traite la cause sous-jacente. | ||
=== Thoracocenthèse thérapeutique === | |||
Le but de ce traitement est de retirer le liquide de la cavité pleurale. Habituellement, retirer 400-500 ml est suffisant pour soulager les symptômes, mais il est possible de retirer plus de liquide. Attention, il ne faut pas oublier qu'il y a un risque d'oedème de réexpansion si plus de 1,5 L de liquide pleural est retiré. | |||
Si un | Les indications pour une thoracocenthèse thérapeutique sont : | ||
* Épanchements avec dyspnée ou décompensation cardiaque; | |||
* Épanchement parapneumonique compliqué. | |||
Si plusieurs drainages récidivants sont nécessaires, un '''cathéter pleural à demeure''' peut être installé pour éviter de ponctionner à répétition. | |||
=== Procédures chirurgicales === | |||
Pour les procédures suivantes, une consultation en chirurgie thoracique est requise. | |||
==== Drain thoracique ==== | |||
Le drain thoracique devrait être envisagé dans les situations suivantes : | |||
* Drainage urgent d'un épanchement infecté ou loculé; | |||
* Épanchement récidivant; | |||
* Drainage de liquide à haute viscosité à risque d'occlure le drain (ex : hémothorax, empyème). | |||
==== Thoracoscopie ==== | |||
Il peut être utile d'opter pour une chirurgie minimalement invasive si : | |||
* L'on veut récolter des biopsie ou échantillons pour préciser le diagnostic; | |||
* Un épanchement parapneumonique n'est pas contrôlé suffisamment par un drain thoracique; | |||
* Le drainage d'un empyème nécessite un débridement. | |||
== | ==== Pleurodèse ==== | ||
La '''[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pleurod%C3%A8se#:~:text=La%20pleurod%C3%A8se%20est%20l'acte,visc%C3%A9rale%20%C3%A0%20la%20pl%C3%A8vre%20pari%C3%A9tale. pleurodèse]''' consiste à injecter un produit chimique (ex : talc) dans la cavité pleurale dans le but de créer des adhérences entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale. | |||
Il est pertinent d'envisager la pleurodèse en présence d'épanchements malins récurrents ou qui ne répondent pas aux traitements de la cause sous-jacente. | |||
== Évolution == | == Évolution == |
Version du 16 janvier 2021 à 22:47
Classe de maladie | |
Épanchement pleural au poumon gauche | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | |
Symptômes |
|
Étiologies |
Embolie pulmonaire, Insuffisance cardiaque, Hypothyroïdie, Syndrome néphrotique, Dialyse péritonéale, Cirrhose hépatique |
Informations | |
Terme anglais | Pleural effusion |
Spécialité | Pneumologie |
|
Épanchement pleural (76)
L'épanchement pleural est l'accumulation de liquide dans la cavité pleurale, c'est-à-dire entre les plèvres viscérales et pariétales. Il peut survenir seul ou être le résultat d'une maladie localisée ou systémique comme une infection, une malignité ou des conditions inflammatoires[1].
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
L'épanchement pleural est la maladie la plus courante parmi toutes les pathologies pleurales, elle affecte 1,5 million de patients par an aux États-Unis.[2] Une grande variété d'affections peuvent se présenter avec des épanchements pleuraux comme des maladies impliquant principalement le poumon ou la plèvre, des désordres systémiques et même des maladies qui affectent principalement d'autres organes. [3][1]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
|
Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
|
Tous les humains en bonne santé ont une petite quantité de liquide pleural qui lubrifie l'espace et facilite les mouvements pulmonaires normaux pendant la respiration. La quantité de liquide pleural normale est d'environ 0,1 ml / kg à 0,3 ml/kg et est constamment échangée. Cet équilibre délicat de fluide est maintenu par la pression oncotique, la pression hydrostatique et le drainage lymphatique.
Le liquide pleural provient des vaisseaux des membranes pleurales et est absorbé par les lymphatiques dans les surfaces diaphragmatiques et médiastinales dépendantes de la plèvre pariétale. On pense que la pression hydrostatique des vaisseaux systémiques qui alimentent la plèvre pariétale entraîne le liquide interstitiel dans l'espace pleural, il y possède donc une teneur en protéines inférieure à celle du sérum. L'accumulation d'un excès de liquide peut se produire s'il y a une production excessive, une diminution de l'absorption ou si les deux phénomènes submergent le mécanisme homéostatique normal. [4][5][1]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Le liquide pleural est classé comme transsudat ou exsudat sur la base des critères de Light modifiés (voir l'analyse de liquide pleural dans la section examens paracliniques ci-dessous). L'épanchement est considéré exsudatif si au moins un des critères est rempli.
Étiologies transsudatives
Le liquide pleural est qualifié de transsudat lorsqu'il traverse des parois vasculaires intactes pour rejoindre l'espace pleural. Ce processus est généralement causé par une augmentation de la pression hydrostatique ou une diminution de la pression oncotique.[6] L'épanchement pleural trassudatif entraîne généralement une atteinte bilatérale.
Par augmentation de la pression hydrostatique :
- insuffisance cardiaque congestive;
- Péricardite constrictive.
Par diminution de la pression oncotique :
Autres (peuvent aussi être des exsudats) :
- embolie pulmonaire;
- hypothyroïdisme (myxoedème);
- Atélectasie;
- Urinothorax.[7]
Étiologies exsudatives
Le liquide pleural est qualifié d'exsudat s'il s'échappe des vaisseaux sanguins et lymphatiques par des lésions dans ceux-ci. L'inflammation résulte en une fuite protéique. Un mouvement de liquide de l'espace péritonéal peut également entraîner un exsudat. (6)
- Étiologies infectieuses
- Pneumonie (épanchement parapneumonique);
- Empyème;
- Tuberculose;
- Infection virale, fongique ou parasitique;
- Abcès : infradiaphragmatique, hépatique, splénique;
- Hépatite;
- Cholécystite;
- Rupture spontanée de l'œsophage.
- Étiologies néoplasiques
- Carcinome pulmonaire;
- Lymphome et leucémies;
- Métastases : lésion primaire principalement du sein, ovaire, rein;
- Mésothéliome;
- Myélome.
- Étiologies inflammatoires
- Maladies auto-immunes :
- Polyarthrite rhumatoïde;
- Lupus érythémateux;
- Vasculites;
- Sarcoïdose.
- Embolie pulmonaire;
- Pancréatite;
- Pleurésie amiantosique.
- Maladies auto-immunes :
- Étiologies intra-thoraciques
- Atélectasie;
- Poumon trappé;
- Perforation oesophagienne.
- Étiologies intra-abdominales
- Pancréatite;
- Abcès sous-diaphragmatique;
- Syndrome de Meigs (ascite et hydrothorax associé avec le fibrome ovarien ou autre tumeur pelvienne).
- Étiologies traumatiques
- Hémothorax;
- Pneumothorax;
- Chylothorax;
- Iatrogénique.
- Autres étiologies
- Hypothyroïdisme;
- Médicamenteux;
- Idiopathique. (Toronto Notes)
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: |
|
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
L'épanchement pleural est souvent asymptomatique, surtout avec de petits volumes (<300 ml). (AMBOSS) Toutefois, selon sa sévérité et son étiologie, on peut rechercher au questionnaire:
- dyspnée, orthopnée;
- douleur pleurétique;
- toux sèche sans expectoration;
- Symptômes de la cause sous-jacente, par exemple :
- Fièvre lors d'origine infectieuse;
- Symptômes B lors de néoplasie;
- Autres symptômes de surcharge si insuffisance cardiaque.
Examen physique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
|
À l'examen pulmonaire, les signes suivants pourront être recherchés:
- diminution du murmure vésiculaire du côté de l'épanchement;
- matité à la percussion;
- asymétrie de l'amplitude respiratoire (diminution du côté de l'épanchement);
- diminution des vibrations vocales;
- crépitants;
- déviation de la trachée (du côté contralatéral).;
- frottement pleural;
Un examen physique complet sera également nécessaire. Selon l'étiologie, d'autres trouvailles permettront d'orienter le diagnostic. En voici quelques exemples :
- stigmates de cirrhose;
- cachexie (cause néoplasique);
- signes de surcharge (distension veineuse jugulaire, oedème des membres inférieurs).
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
|
Radiographie pulmonaire(AMBOSS)
Cet examen est utilisé pour confirmer la présence de liquide pleural. L'épanchement pleural sera visible à l'angle costophrénique (signe du ménisque) s'il est supérieur à 200 ml en antéro-postérieur ou 50 ml en latéral. Lors de grands épanchements, on peut aussi noter :
- Opacification complète du poumon;
- Déviation controlatérale de la trachée et du médiastin
TDM thoracique
Cette modalité diagnostique est plus sensible pour détecter un épanchement (jusqu'à 3-5 ml de liquide), mais moins utilisé que la radiographie en raison de la radiation et du contraste. Elle permet également d'évaluer le parenchyme pulmonaire et la plèvre pour déterminer la source de l'épanchement, mettre en évidence des loculations.[8]
Thoracocenthèse diagnostique
Elle est utilisée afin d'analyser le liquide pleural. Attention au risque d'oedème de réexpansion si plus de 1.5L est retiré!
Indications :
- L'épanchement est une nouvelle trouvaille;
- Épanchement unilatéral de >1 cm sur une radiographie;
- Historique de tumeur maligne avec un épanchement de >1 cm sur la radiographie;
- Pneumonie avec épanchement parapneumonique >5 cm sur la radiographie;
- Insuffisance cardiaque avec trouvailles atypiques (ex: douleur thoracique pleurétique, fièvre, épanchement unilatéral);
- Suspicion de transsudat avec trouvailles atypiques (ex : fièvre, douleur thoracique, asymétrie des épanchements). (AMBOSS)
Les tests couramment effectués sur le liquide pleural pour déterminer l'étiologie sont une mesure du pH, des protéines, de l'albumine, de la LDH, du glucose, des triglycérides, du différentiel de numération des cellules, de la coloration et de la culture de Gram et de la cytologie des fluides.
Il n'y a pas de contre-indications absolues à la thoracocenthèse, mais il y a une contre-indication relative s'il y a une infection au site de ponction ou si le patient a une coagulopathie.
Critères de Light modifiés
Ces critères d'analyse du liquide pleural sont utilisés pour la classification d'un épanchement pleural en transsudat / exsudat. Il suffit qu'un seul des critères soient positif pour caractériser le liquide d'exsudatif.
- Protéines pleurales / Protéines sériques > 0,5
- LDH pleuraux / LDH sériques > 0,6
- LDH pleural > 0,45 fois la limite supérieure du LDH sérique normal
Les critères de Light doivent être interprétés dans le contexte clinique car ils diagnostiquent à tort 20% des transsudats comme exsudatifs. Un exemple serait qu'un patient qui a subi une diurèse chronique pour une insuffisance cardiaque peut augmenter le niveau de protéines du liquide pleural et peut être classé comme un exsudat.[1]
Autres modalités diagnostiques
- échographie thoracique: pour guider une thoracocentèse ou mettre en évidence un épanchement de petite taille;
- Biopsie pleurale: si l'on suspecte la tuberculose, un mésothéliome ou une néoplasie (et que la cytologie est négative). (TORONTO NOTES)
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Lignes directrices actuelles sur la prise en charge des épanchements pleuraux [1]
- L'utilisation de l'échographie au chevet améliore les taux de réussite et réduit le risque de pneumothorax pendant l'aspiration
- L'échographie peut détecter les séquestrations de liquide pleural
- Envoyez toujours du liquide pour la biochimie, la culture et la cytologie
- Utilisez les critères de la lumière pour distinguer l'exsudat du transsudat
- Les épanchements à prédominance lymphocytaire sont généralement dus à une insuffisance cardiaque, une tumeur maligne et une tuberculose
- Vérifiez le pH lors de l'aspiration d'épanchements pleuraux
- N'injectez pas d'air ou d'anesthésique local dans l'échantillon car cela pourrait modifier le pH du liquide
- Si le pH est inférieur à 7,2, un drainage du fluide est recommandé
- Des épanchements malins peuvent être détectés en cytologie (40-60%)
- La tomodensitométrie est recommandée lorsque l'élimination complète du liquide pleural n'est pas possible
- La thoracoscopie peut être utilisée pour poser un diagnostic de malignité
- La bronchoscopie flexible de routine n'est pas recommandée pour les épanchements pleuraux [1]
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
|
Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
|
- Diagnostic différentiel 1
- Diagnostic différentiel 2
- Diagnostic différentiel 3
- ...
- Insuffisance cardiaque congestive
- Blessure au diaphragme
- Paralysie diaphragmatique
- Mésothéliome malin
- Pneumonie
- Atélectasie[1]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Un épanchement pleural asymptomatique ne nécessite généralement pas de traitement lui-même, car il se résorbe généralement spontanément lorsque l'on traite la cause sous-jacente.
Thoracocenthèse thérapeutique
Le but de ce traitement est de retirer le liquide de la cavité pleurale. Habituellement, retirer 400-500 ml est suffisant pour soulager les symptômes, mais il est possible de retirer plus de liquide. Attention, il ne faut pas oublier qu'il y a un risque d'oedème de réexpansion si plus de 1,5 L de liquide pleural est retiré.
Les indications pour une thoracocenthèse thérapeutique sont :
- Épanchements avec dyspnée ou décompensation cardiaque;
- Épanchement parapneumonique compliqué.
Si plusieurs drainages récidivants sont nécessaires, un cathéter pleural à demeure peut être installé pour éviter de ponctionner à répétition.
Procédures chirurgicales
Pour les procédures suivantes, une consultation en chirurgie thoracique est requise.
Drain thoracique
Le drain thoracique devrait être envisagé dans les situations suivantes :
- Drainage urgent d'un épanchement infecté ou loculé;
- Épanchement récidivant;
- Drainage de liquide à haute viscosité à risque d'occlure le drain (ex : hémothorax, empyème).
Thoracoscopie
Il peut être utile d'opter pour une chirurgie minimalement invasive si :
- L'on veut récolter des biopsie ou échantillons pour préciser le diagnostic;
- Un épanchement parapneumonique n'est pas contrôlé suffisamment par un drain thoracique;
- Le drainage d'un empyème nécessite un débridement.
Pleurodèse
La pleurodèse consiste à injecter un produit chimique (ex : talc) dans la cavité pleurale dans le but de créer des adhérences entre la plèvre viscérale et la plèvre pariétale.
Il est pertinent d'envisager la pleurodèse en présence d'épanchements malins récurrents ou qui ne répondent pas aux traitements de la cause sous-jacente.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Le pronostic dépend de la cause de l'épanchement pleural. Les épanchements bénins peuvent être guéris mais si la cause est une tumeur maligne, le pronostic est très mauvais. Une autre caractéristique des épanchements pleuraux est la récidive qui peut également survenir avec des troubles bénins tels que le lupus, l'urémie et la polyarthrite rhumatoïde. Si l'épanchement pleural n'est pas drainé, il peut conduire à une dyspnée et même à un empyème.[1]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
|
Concepts clés
Si un épanchement pleural important est drainé rapidement et que des volumes supérieurs à 1,5 L sont retirés, la ré-expansion rapide du poumon effondré peut occasionnellement conduire à un œdème pulmonaire de ré-expansion. La manométrie pleurale et la surveillance de la pression pleurale pendant le drainage de grands volumes et la fin du drainage supplémentaire une fois que la pression pleurale est tombée en dessous de -20 cm d'eau ou se terminant avec l'apparition d'une douleur thoracique peuvent empêcher la ré-expansion de l'œdème pulmonaire.
Consultations
- Pneumologue
- Chirurgien thoracique [1]
Notes
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2021/01/04 à partir de Pleural Effusion (StatPearls / Pleural Effusion (2020/10/28)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28846252 (livre).
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Rachana Krishna et Mohan Rudrappa, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28846252, lire en ligne)
- ↑ (en) Richard W. Light, « Pleural Effusions », Medical Clinics of North America, vol. 95, no 6, , p. 1055–1070 (DOI 10.1016/j.mcna.2011.08.005, lire en ligne)
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29377972
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30252207
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30262573
- ↑ « AMBOSS login », sur www.amboss.com (consulté le 16 janvier 2021)
- ↑ « Épanchement pleural - Troubles pulmonaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 16 janvier 2021)
- ↑ (en) Tina Binesh Marvasti et Sydney McQueen, Toronto Notes 2018, 34e éd., R22